L’OST de Doctor Who est une merveille, à la fois de qualité et de variété.
J’adore « Madame de Pompadour ». Tout doux, tout tendre, avec ce piano obsédant, aigu, qui donne des frissons. On sent la jeunesse, la mélancolie, le temps qui passe (« the long way » mentionné dans l’épisode).
Note spéciale à la petite mélodie au glockenspiel, qui me fait irrésistiblement penser au « Roi et l’Oiseau ».
Father’s Day : une tristesse insondable, un côté répétitif (la lente descente répétée au piano), inexorable. Les notes hésitantes, comme si Rose n’osait pas s’approcher (et c’est exactement ça dans l’épisode). L’orgue, imposant, écrasant, chromatique. Deux minutes de chair de poule.
Je pourrais parler de « Voyage of the Damned Suite » (qui me fait toujours sourire à cause de l’hommage à « My heart will go on » du Titanic de Cameron), de « Vale Decem » où je chouigne systématiquement, du thème de Donna, comique et saugrenu, tellement à l’image de ce personnage un peu ridicule et pourtant terriblement attachant, de « Song of Freedom », chanté si admirablement par Mark Chambers, du thème du neuvième Docteur, obsédant et onirique… Il y a tant à dire, et à écouter.
Bref, écoutez « Doctor Who », regardez « Doctor Who », entrez dans la danse !